Patrimoine

Place de l'Hôtel de Ville

La place, parfaitement orientée selon les 4 points cardinaux, est entourée d’immeubles à encorbellements très pittoresques .
Ses arcades, conservées sur 3 côtés, comme insensibles au temps qui passe, au soleil ou à la pluie, ont toujours été un lieu  favorable à la  convivialité, aux  rencontres, aux échanges.
Toutes les maisons étroites et serrées les unes contre les autres, pourtant toutes différentes, ont été construites sur le même modèle : 400 lots égaux , avec une habitation devant et  un jardin  derrière ; ce découpage est encore bien visible avec ses jardins, malgré les  transformations et changements de propriétaires au cours de l’histoire du village.

arcades place du haut
place les arbres

L Église Saint Jean-Baptiste

L’Eglise St Jean imposante et massive, de style gothique languedocien  fut construite de 1380 à 1452 ; son porche et clocher sont classés monuments historiques ; sur l’un des puissants piliers qui supportent le clocher, lourde pyramide à 4 faces de chacune 10m de base et de haut, une inscription gothique (L’An MCCCCLII) atteste de la fin de sa construction.
Aux 2 cloches datant de 1827 est venue s’ajouter Cyprienne, une cloche de 1000 kg, qui donna le fa à Alger et sonna pour la première fois à Geaune, en 1964, sauvée de la destruction par le prêtre et quelques rapatriés installés à Geaune .   
Toujours bien individualisée dans le paysage, et séparée  des  immeubles environnants ; accessible par une allée ombragée de platanes et  entourée de zones engazonnées et d’un parking .

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La Tour des Augustins

      La Tour des Augustins, clocher gothique tout en dentelle , est un vestige de l’église (consacrée en 1490) faisant partie  du couvent des Augustins, construit pour y  réunir les sépultures des Castelnau mais saccagé pendant les guerres de religion ;  les restes du couvent, rachetés par l’abbé Lafargue (1843) furent donnés à la commune à l’usage d’école des filles ;

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Le Jardin Médiéval

Le jardin du couvent  : (photos de sa réalisation dans album photos)

Comme nous pouvons le voir sur le plan de l’ancien Couvent des Augustins, il existait à cet emplacement un jardin entretenu par les moines pour leur propre consommation mais aussi pour soigner .
L'année internationale de la biodiversité (2010), il  a semblé intéressant de redonner vie à ce jardin, qui n’a d’ailleurs jamais cessé d’être un jardin. Nous y avons introduit des plantes inscrites dans le capitulaire de Villis c’est-à-dire des plantes souvent oubliées de nos jours mais qui faisaient partie du quotidien de l’époque médiévale. C’est aussi une occasion de montrer la diversité génétique végétale. A souligner qu’une bonne partie des Geaunois sont encore proches de la nature et connaissent (et ont la chance de trouver  encore ici) beaucoup de ces plantes sauvages utilisées autrefois.
 Pour respecter la  symbolique du jardin du cloître, il est délimité en 4 carrés :
       - l'Hortus ou potager avec  3 carrés  de plantes rassemblées selon leur utilisation: *un carré pour les plantes potagères (potherbes : qui cuisent au pot ) , et légumes qui fournissent des  graines ( Mongettes, Lentilles, Pois Chiches,  Fenugrec) ; *un carré pour les racines : le Navet, la Carotte,  le Panais, le Raifort ; *un carré pour les plantes aromatiques et condimentaires qui ont souvent aussi des propriétés curatives.
       - l'Herbularius ou jardin de simples : Pendant tout le Moyen-âge  les moines  étudient les plantes et les remèdes en général, transcrivent et commentent les œuvres d'Aristote, d'Hippocrate, de Dioscoride, de Galien, de Pline, influencés aussi  par toutes sortes de traditions, issues de l'expérience, mais souvent superstitieuses et magiques .
        - l’arbre de vie, au centre, un néflier.
  Réparties sur les bordures, on trouve des plantes à usages divers : les  fleurs consommées (violette, rose, mauve, courge, pavot), les fleurs pour la cueillette au  rythme des fêtes liturgiques (les Pivoines à la Pentecôte, les Roses à l'Assomption..), des céréales pour les gruaux ou galettes ( le Sarrasin), des cucurbitacées (La Gourde du pèlerin),  une ou deux plantes tinctoriales,  (Garance, source de rouge ; Pastel, de bleu) . La Saponaire, dont les feuilles frottées dans l'eau nettoient comme le ferait le savon (... ou presque), ... et l'Aspérule odorante qui est l'un des composants du "vin de mai". 
La vigne est présente aussi : Aux XII et XIII ème siècles  les vins de Tursan sont connus à Cordoue, Valence, Séville et exportés en Angleterre.  Les XVème et  XVIème siècles ne sont pas propices au commerce du vin, les Anglais ayant quitté la Gascogne ;  mais le XVIIème connaît un renouveau : une apogée du transport en gabares  des barriques des vins du Tursan  sur l’Adour  jusqu’à Boucau (Bayonne) expédiées ensuite en Europe du Nord  (Hambourg, Rotterdam, Amsterdam). Enfin une concurrence des vins blancs et ensuite l’apparition du phylloxéra fait traverser au vignoble une période difficile.
  Seul le travail des viticulteurs au milieu du XXème siècle a permis de reprendre des cépages traditionnels, d’améliorer leur qualité et, livrant  une véritable bataille commerciale, ont su affirmer la personnalité de leur production : en 1958, les vins du Tursan sont classés V.D.Q.S !
En 1963 est fondée la Commanderie des vins du Tursan  : au cours d’une cérémonie solennelle les  postulants sont intronisés Chevaliers du Tursan.
Et aujourd'hui, la dernière marche de l'échelle de qualité des vins est franchie avec l'obtention de l'A.O.C.

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Le Jardin de Marie

A l’entrée de l’ancienne église du cloître des Jacobins,  de chaque côté des  marches de la nef, sont installées des plantes dédiées à la Vierge Marie : des plantes bouquetières dont  la date de floraison  correspond à la date d’une fête liturgique.

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Les Orchidées du Tursan
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trop escarpées pour les cultures, elles ont  longtemps été consacrées au pâturage ou à la vigne ou même abandonnées et peu à peu envahies par des arbustes comme le  genévrier et le chêne pubescent.
 Ces coteaux calcaires à genévriers, secs en été et à exposition souvent sud/sud-ouest, recèlent une faune et une flore sauvages tout à fait particulières ; avec les pentes parfois fortes où l’eau ruisselle sans être retenue, où le calcaire peut apparaître en affleurement, la végétation doit s’adapter à la sécheresse de l’été et est assez clairsemée ; ainsi la concurrence n’est pas trop forte:  on y trouve  de petits sous-arbrisseaux ligneux,  des graminées, des plantes herbacées adaptées (Globulaire),   des plantes à bulbes  (Muscari) et bien sûr des Orchidées terrestres (27 espèces d’orchidées sont répertoriées  dans le Tursan).

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LA TOUR DE MALTE

Au cœur de la bastide, se nichent la Tour de Malte et son petit jardin. Cette ancienne tour de défense de la ville s'élève sur 2 étages et se situe à proximité de l'ancien quiller du village. C'est dans cet endroit original et historique que Chantal accueille les esprits chine et brocante. L'entrée est libre.
Des ateliers déco pour relooker vos meubles et objets sont organisées les mardis (ou sur rendez- vous). A vos pinceaux !

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